Cette fois tout le monde le sait : Michael Jackson est parti pour son ultime anesthésie. Notre agité génial, qui collectionnait les tubes (de musique ou de calmants) et les procès glauques a fini par se retirer humblement, dans un modeste cercueil plaqué or.
Les accros des tabloïds ne pourront donc plus se régaler avec les derniers récits de la saga "in bed with Michael" et devront se contenter d'attendre la bataille financière qui s'annonce.
Franchement, ça soulage de savoir que malgré la crise, quelques joyeux croque morts vont prolonger le mythe et se faire une retraite dorée que ce pauvre Madoff a ratée.
Qu'ils sont beaux les amis dégoulinants de larmes, les commentateurs respectueux ! Sans compter cette admirable famille Jackson, dont la solidité vaut bien celle des raclées dont Michael, parait-il, était souvent gratifié lorsqu'il était bambin...
Tout cela pour dire une évidence (sauf pour les fans en général) : ce n'est pas parce qu'on est mort qu'on devient inutile ! Bien au contraire, même. On va nous sortir un 657ème best of, avec deux inédits "tout crevés" mais judicieusement ressortis du placard par des producteurs désintéressés. On devine l'émeute chez Virgin, et les cohortes d'Abrutis qui feront la queue pour sauver les villas somptueuses des Majors, les jets privés, les putes russes et tout ce qui rend la vie d'un grand patron un peu moins inhumaine.
En attendant l'achat final, il faut bricoler un peu. Lorgnons du côté des résultats de l'autopsie : rien sur les abats avant des semaines, hélas. Les enfants sont planqués : pas moyen de leur faire dire comment Papa les entraînait au parapente sur les façades des hôtels. La famille ressemble aux bouffons-type de chez Dechavanne : des veaux qui attendent la dernière giclée de lait et l'occasion de faire valoir le Troll goguenard qui se déguise en présentateur. Alors quoi ? Qu'est ce qu'on fait ? Bougez, les gars : on doit faire pleurer les cons dans 5 mn, et en prime time ! Dommage que Zitrone ne soit plus là : il aurait donné du lustre au Barnum géant qui a envahi nos ondes...
Du coup on a recyclé la bonne vieielle méthode du "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Les décérébrés, qui avaient lâché la barre quand Michael était soupçonné de préférer les têtes blondes aux boites de Lexomil, sont revenus en force pour clamer leur indéfectible amitié. On n'avait pas vu ça depuis Drucker, qui avec de modestes moyens hexagonaux, s'efforce avec succès de rassembler les crétins qui payent la redevance audiovisuelle pour payer ses costards.
Bref, on masque une vérité qui ne figure même plus en dernière page des canards locaux : un type au bout du rouleau est mort, en laissant des gosses et un pactole que des gens très au dessus de la moyenne vont s'empresser d'accaparer. Une banalité affligente mais mise en scène comme à Hollywood. Et qui sait, dans quelques jours, Michael reviendra d'entre les Morts, pour payer ses dernières ardoises et embrasser ses "amis" ! Ne zappez pas : la suite après la pub.....
Les accros des tabloïds ne pourront donc plus se régaler avec les derniers récits de la saga "in bed with Michael" et devront se contenter d'attendre la bataille financière qui s'annonce.
Franchement, ça soulage de savoir que malgré la crise, quelques joyeux croque morts vont prolonger le mythe et se faire une retraite dorée que ce pauvre Madoff a ratée.
Qu'ils sont beaux les amis dégoulinants de larmes, les commentateurs respectueux ! Sans compter cette admirable famille Jackson, dont la solidité vaut bien celle des raclées dont Michael, parait-il, était souvent gratifié lorsqu'il était bambin...
Tout cela pour dire une évidence (sauf pour les fans en général) : ce n'est pas parce qu'on est mort qu'on devient inutile ! Bien au contraire, même. On va nous sortir un 657ème best of, avec deux inédits "tout crevés" mais judicieusement ressortis du placard par des producteurs désintéressés. On devine l'émeute chez Virgin, et les cohortes d'Abrutis qui feront la queue pour sauver les villas somptueuses des Majors, les jets privés, les putes russes et tout ce qui rend la vie d'un grand patron un peu moins inhumaine.
En attendant l'achat final, il faut bricoler un peu. Lorgnons du côté des résultats de l'autopsie : rien sur les abats avant des semaines, hélas. Les enfants sont planqués : pas moyen de leur faire dire comment Papa les entraînait au parapente sur les façades des hôtels. La famille ressemble aux bouffons-type de chez Dechavanne : des veaux qui attendent la dernière giclée de lait et l'occasion de faire valoir le Troll goguenard qui se déguise en présentateur. Alors quoi ? Qu'est ce qu'on fait ? Bougez, les gars : on doit faire pleurer les cons dans 5 mn, et en prime time ! Dommage que Zitrone ne soit plus là : il aurait donné du lustre au Barnum géant qui a envahi nos ondes...
Du coup on a recyclé la bonne vieielle méthode du "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". Les décérébrés, qui avaient lâché la barre quand Michael était soupçonné de préférer les têtes blondes aux boites de Lexomil, sont revenus en force pour clamer leur indéfectible amitié. On n'avait pas vu ça depuis Drucker, qui avec de modestes moyens hexagonaux, s'efforce avec succès de rassembler les crétins qui payent la redevance audiovisuelle pour payer ses costards.
Bref, on masque une vérité qui ne figure même plus en dernière page des canards locaux : un type au bout du rouleau est mort, en laissant des gosses et un pactole que des gens très au dessus de la moyenne vont s'empresser d'accaparer. Une banalité affligente mais mise en scène comme à Hollywood. Et qui sait, dans quelques jours, Michael reviendra d'entre les Morts, pour payer ses dernières ardoises et embrasser ses "amis" ! Ne zappez pas : la suite après la pub.....
1 commentaire:
excellent !!!
Enregistrer un commentaire